Grève de photographes du quotidien gratuit "20 minutes"
APPEL à la GRÈVE DES
BOITIERS des PHOTOGRAPHES du QUOTIDIEN GRATUIT 20 MINUTES
Le syndicat SNJ CGT de 20 mn se bat aux côtés des photographes de 20 minutes rémunérés à la pige de LILLE, NANTES, STRASBOURG, BORDEAUX, LYON, et TOULOUSE.
Le syndicat SNJ CGT de 20 mn appelle à LA GRÈVE DES BOITIERS et au refus de voir utiliser les archives des photographes, à compter DU 08 FÉVRIER 2010 , sachant que le 11 FÉVRIER 2010 est la date avancée par la direction pour répondre à une proposition de poste inique.
Cette PROPOSITION DE POSTE s'inscrit dans une restructuration générale amorcée par le journal depuis début Janvier 2010.
Seulement, alors que les photographes discutaient en pointillé avec la direction depuis des mois sur cette restructuration, et que la direction semblait ouverte sur une régularisation contractuelle de leurs situations, les photographes de 20 minutes rémunérés à la pige apprennent par mail que la décision a été prise de ne garder que 6 d'entre eux sur 12 actuellement.
Non plus sur la base de leur mission actuelle (reportages photos), mais SUR UNE BASE ÉLARGIE À DES MISSIONS NOUVELLES ( iconographie+infographie+mise en page de nos photos dans la maquette), POUR UNE RÉMUNÉRATION INFÉRIEURE et DES CONDITIONS DE CESSION DE DROITS INVRAISEMBLABLES.
La direction tente de diviser les photographes. Lorsqu'ils sont plusieurs à travailler dans une ville, elle les met en concurrence en ne proposant qu'un seul contrat à temps complet, et met la pression en imposant la date du 11 février 2010 comme échéance.
Dans le même temps, la direction refuse d'assumer ses responsabilités sociales vis à vis de photographes en arrêt maladie.
Les photojournalistes de 20 minutes rémunérés à la pige refusent cette méthode et de voir 6 d'entre eux perdre ainsi leur emploi après plusieurs années de collaboration sans incident.
Pour information, depuis 4 à 6 ans (en fonction des entrées de chacun), voilà de façon non exhaustive la liste des problèmes recensés dans la collaboration des photographes de 20 minutes rémunérés à la pige:
- Pas de prime de matériel (Matériel Personnel de chaque photographe).
- Pas de rémunération pour la post-production/traitement numérique des images.
- Pas de prise en charge des frais de bouche.
- Pas de rémunération des photos diffusées sur le Web / Absence d'accord de reprises.
- Pas d'ancienneté carte de presse et d'ancienneté maison prises en compte dans les revenus.
- Pas de visite auprès de la médecine du travail.
- Pas de Mutuelle et de prise en charge lors d'arrêt maladie.
- Pas d'assurance professionnelle (véhicules, matériel, responsabilité civil).
- Pas de publicité et de participation à l'élection des délégués du personnels et membres du comité d'entreprise.
- Pas d'accord sur la déduction des cotisations sociales réalisé par l'employeur
Les photographes de 20 minutes rémunérés à la pige réclament maintenant :
Une réelle négociation répondant à toutes leurs demandes: paiement des arriérés ( salaires, primes, etc.. ), accord sur l'utilisation des archives, passage à une relation contractuelle de travail pour ceux qui le souhaitent, en fonction de leur situation actuelle ( plein temps ou temps partiel), sur la base de revenus réactualisés et du respect du droit du travail, du droit d'auteur, et de la convention collective des journalistes, enfin l'ouverture d'un guichet de départ pour ceux qui souhaitent quitter l'entreprise.
Dans le cas contraire les photographes de 20 minutes rémunérés à la pige n'hésiteront pas à engager une procédure judiciaire.
Les photographes de 20 minutes rémunérés à la pige ne sont pas opposés à la réorganisation des méthodes de travail et sont motivés pour améliorer la qualité du processus de production de l'information délivrée par le quotidien 20Minutes, aux côtés de la SDJ du titre.
Seulement ils souhaitent le faire, comme toujours annoncé dans leurs échanges avec la direction, dans le cadre respectueux de la loi, de la convention collectives des journalistes et le respect de leurs droits.
A savoir également que 20mn va s'implanter à Nice. Pour sa rédaction niçoise, le quotidien ne recrute pas de journalistes de façon direct. Il recherche un journaliste ayant la volonté de créer sa propre société. Une façon de détourner la loi et ne de pas avoir de salariés ou de pigistes
jpA
Le syndicat SNJ CGT de 20 mn se bat aux côtés des photographes de 20 minutes rémunérés à la pige de LILLE, NANTES, STRASBOURG, BORDEAUX, LYON, et TOULOUSE.
Le syndicat SNJ CGT de 20 mn appelle à LA GRÈVE DES BOITIERS et au refus de voir utiliser les archives des photographes, à compter DU 08 FÉVRIER 2010 , sachant que le 11 FÉVRIER 2010 est la date avancée par la direction pour répondre à une proposition de poste inique.
Cette PROPOSITION DE POSTE s'inscrit dans une restructuration générale amorcée par le journal depuis début Janvier 2010.
Seulement, alors que les photographes discutaient en pointillé avec la direction depuis des mois sur cette restructuration, et que la direction semblait ouverte sur une régularisation contractuelle de leurs situations, les photographes de 20 minutes rémunérés à la pige apprennent par mail que la décision a été prise de ne garder que 6 d'entre eux sur 12 actuellement.
Non plus sur la base de leur mission actuelle (reportages photos), mais SUR UNE BASE ÉLARGIE À DES MISSIONS NOUVELLES ( iconographie+infographie+mise en page de nos photos dans la maquette), POUR UNE RÉMUNÉRATION INFÉRIEURE et DES CONDITIONS DE CESSION DE DROITS INVRAISEMBLABLES.
La direction tente de diviser les photographes. Lorsqu'ils sont plusieurs à travailler dans une ville, elle les met en concurrence en ne proposant qu'un seul contrat à temps complet, et met la pression en imposant la date du 11 février 2010 comme échéance.
Dans le même temps, la direction refuse d'assumer ses responsabilités sociales vis à vis de photographes en arrêt maladie.
Les photojournalistes de 20 minutes rémunérés à la pige refusent cette méthode et de voir 6 d'entre eux perdre ainsi leur emploi après plusieurs années de collaboration sans incident.
Pour information, depuis 4 à 6 ans (en fonction des entrées de chacun), voilà de façon non exhaustive la liste des problèmes recensés dans la collaboration des photographes de 20 minutes rémunérés à la pige:
- Pas de prime de matériel (Matériel Personnel de chaque photographe).
- Pas de rémunération pour la post-production/traitement numérique des images.
- Pas de prise en charge des frais de bouche.
- Pas de rémunération des photos diffusées sur le Web / Absence d'accord de reprises.
- Pas d'ancienneté carte de presse et d'ancienneté maison prises en compte dans les revenus.
- Pas de visite auprès de la médecine du travail.
- Pas de Mutuelle et de prise en charge lors d'arrêt maladie.
- Pas d'assurance professionnelle (véhicules, matériel, responsabilité civil).
- Pas de publicité et de participation à l'élection des délégués du personnels et membres du comité d'entreprise.
- Pas d'accord sur la déduction des cotisations sociales réalisé par l'employeur
Les photographes de 20 minutes rémunérés à la pige réclament maintenant :
Une réelle négociation répondant à toutes leurs demandes: paiement des arriérés ( salaires, primes, etc.. ), accord sur l'utilisation des archives, passage à une relation contractuelle de travail pour ceux qui le souhaitent, en fonction de leur situation actuelle ( plein temps ou temps partiel), sur la base de revenus réactualisés et du respect du droit du travail, du droit d'auteur, et de la convention collective des journalistes, enfin l'ouverture d'un guichet de départ pour ceux qui souhaitent quitter l'entreprise.
Dans le cas contraire les photographes de 20 minutes rémunérés à la pige n'hésiteront pas à engager une procédure judiciaire.
Les photographes de 20 minutes rémunérés à la pige ne sont pas opposés à la réorganisation des méthodes de travail et sont motivés pour améliorer la qualité du processus de production de l'information délivrée par le quotidien 20Minutes, aux côtés de la SDJ du titre.
Seulement ils souhaitent le faire, comme toujours annoncé dans leurs échanges avec la direction, dans le cadre respectueux de la loi, de la convention collectives des journalistes et le respect de leurs droits.
A savoir également que 20mn va s'implanter à Nice. Pour sa rédaction niçoise, le quotidien ne recrute pas de journalistes de façon direct. Il recherche un journaliste ayant la volonté de créer sa propre société. Une façon de détourner la loi et ne de pas avoir de salariés ou de pigistes
jpA
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